
L'Ecclésiaste
- 1976
-
Anthologie I
Quand j'ai fini par comprendre ...
Et je monte et je monte
Ni la peur ni la honte
Ne m’habiteront plus
Du moins je n’en veux plus …
Désormais j’ai un but
La sagesse, la paresse
Le péché, la gaité
La joie, le désarroi
Tout ça est dans un tas …
C’est l’homme et ses tracas
Tout n’est que vanité, poursuite du vent
Tout n’est que vanité, poursuite du vent
Tout n’est que vanité, poursuite du vent
Tout n’est que vanité, poursuite du vent
Si le monde est immonde
S’il faut aimer les blondes
Ne jamais être doux
Se battre contre tout …
Faites-le je m’en fous !
Moi j’ai vu un chemin
Je veux aider le bien
Faire l’amour, la beauté
Choisir la liberté …
Au moins j’veux essayer
Tout n’est que vanité, poursuite du vent
Tout n’est que vanité, poursuite du vent
Tout n’est que vanité, poursuite du vent
Mais pour moi c’est tentant …
De penser que peut-être demain sans raison, j’aiderais quelqu’un, je lui ferais chaud au cœur
De penser que peut-être j’ouvrirais ma maison, que je serais sage et bon, que je n’aurais plus peur
De penser que peut-être partout dans la misère, je verrais des sœurs, des frères se battre à mes côtés
De penser que peut-être jamais plus les barrières ne me feraient abandonner, j’aurais le goût de gagner
De penser que peut-être je saurais ce que je veux faire, j’aimerais la lumière, je voudrais le montrer
De penser que peut-être vous croyez que je rêve quand perdus dans votre fièvre vous continuez de hurler
Votre rage, votre honte impuissante qui monte de votre cœur blessé épuisé et brisé …
Crescendo
Alors qu’on serait si bien dans un monde d’artistes qui voudraient s’épanouir, qui voudraient s’entraider
Pour l’amour du prochain pour l’amour de la Vie, pour l’amour de quelqu’un qu’on aurait oublié
Il ne s’est pas caché, ouvre-toi les yeux …
Je ne suis pas le premier qui vous dit tout ça
Oh je sais que je n’ai rien inventé ou presque
Après tout il faut bien admettre que ce n’est pas parce qu’on est né que le monde va changer
Mais je ne suis pas tout à fait un grain de sable
Si je suis heureux, d’autres vont m’imiter
Je ne suis pas tout à fait un grain de sable
Si je suis heureux, d’autres vont m’imiter
Je ne suis pas tout à fait un grain de sable
Je ne suis pas tout à fait un grain de sable
Et je monte et je monte
Ni la peur ni la honte
Ne m’habiteront plus
Du moins je n’en veux plus …
Désormais j’ai un but
Si le monde est immonde
S’il faut aimer les blondes
Ne jamais être doux
Se battre contre tout …
Faites-le je m’en fous !
© 1976, Louis Robitaille