Les grands destins

• 2006
• Anthologie II

Chaque jour amène un chant nouveau
La lumière d'un soleil neuf
On ne repart jamais à zéro!

J'aurais tant de choses à dire
Et avec le poids des ans
J'ai encore le goût de vivre
Mais autrement

Je n'avais jamais pensé connaître
Du dehors et du dedans
Tant de gens, d'amis, différents êtres
Mille façons d'être vivant

On finit par voir une petite planète
Un univers bien trop grand
Qui nous dit qu'il faut au moins admettre
Que nous sommes ignorants

J'ai ouvert des portes, fermé des fenêtres
Contemplé l'aura d'aurores sidérales
Puis marché longtemps, erré peut-être
Et j'arrête et je comprends

Que nous sommes toujours sur cette planète
D'un univers bien trop grand
Qui ne nous laisse pas le choix d'admettre
… quelque chose d'important.

Chaque jour amène un chant nouveau
La lumière d'un soleil neuf
On ne repart jamais à zéro!

Il y a tant de choses à dire
Et le passage des ans
Peut donner le goût de vivre
Mais autrement

On ouvre les portes et les fenêtres
On saisi l'aurore,
On entend le vent dans les grands hêtres
On regarde et on comprend

Que rien n'est banal, ni dans la nature
Ni chez les humains, dans leurs aventures
Et le quotidien, c'est l'art le plus pur
C'est celui des grands chemins

Saisir l'aurore - On entend le vent
Saisir l'aurore - On entend le vent

Et le quotidien, c'est l'art le plus pur
Et le quotidien, c'est l'aventure
Et le quotidien, …
C'est celui des grands destins

© Louis Robitaille, 2006